La Fédération des développeurs de jeux européens a officiellement apporté son soutien à Microsoft dans son acquisition d’Activision Blizzard.
Plus tôt cette semaine le 16 janvier, l’EGDF a publié sa déclaration officielle (s’ouvre dans un nouvel onglet) sur l’acquisition potentielle, indiquant clairement sa position. « L’EGDF prend en charge l’acquisition d’Activision de Blizzard de Microsoft, , car ses impacts positifs potentiels sur la concurrence sur les marchés des jeux, en général, l’emportent sur la console limitée et les problèmes de concurrence spécifiques au marché de l’abonnement », indique le communiqué.
« En outre, sur les marchés des jeux de console, Sony est un leader clair du marché avec sa plate-forme PlayStation, et Microsoft est toujours dans une position challenger », poursuit la Fédération commerciale. Cependant, plus loin dans le communiqué, l’organisation affirme qu’elle a été « préoccupée par la récente consolidation de l’industrie mondiale des jeux ».
L’EGDF est une fédération commerciale qui représente des studios de développement de jeux dans 21 pays à travers l’Europe. La liste comprend des développeurs en France, en Allemagne, en Italie, au Portugal, en Roumanie, en Serbie et au Royaume-Uni, car la décision de ce dernier de quitter l’Union européenne n’a pas affecté son statut d’adhésion à la Fédération commerciale.
L’EGDF suit clairement la ligne de pensée de Microsoft, car ce dernier a précédemment fait valoir que Sony serait toujours un leader du marché dans les jeux, même si Microsoft a acquis Activision Blizzard. Quant à d’autres tiers, Google et Nvidia ont récemment exprimé leur inquiétude à la Commission financière des États-Unis sur l’acquisition potentielle, pensant que Microsoft aurait un avantage injuste via l’accord.
En ce qui concerne les questions aux États-Unis, la FTC ne devrait pas entendre le dossier de Microsoft pour acquérir Activision Blizzard devant le tribunal jusqu’en août, ce qui signifie que nous pourrions attendre jusqu’à la fin de l’année pour un verdict de l’agence gouvernementale.
Auparavant, le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a déclaré qu’il était « très, très confiant » sur l’accord entre les deux sociétés qui se terminaient sans aucune concession ou entrave majeure.