J’ai commencé à apprécier Alan Partridge en 1997, avec I’m Alan Partridge S1 (la meilleure série de six épisodes d’une comédie britannique). Par la suite, j’ai dévoré les vignettes de The Day Today et On the Hour, ainsi que le talk-show Knowing Me, Knowing You.
J’ai été séduit par le fait que les dialogues pouvaient être cités : « Back of the net », « Cashback », « Jurassic Park ». Mais il ne s’agissait pas seulement d’une boutade : la ringardise à outrance, l’arrogance injustifiée et l’air de désespoir en faisaient un personnage comique à part entière, plutôt qu’une simple réserve de phrases accrocheuses.
Bien sûr, le succès du personnage est dû en grande partie à la superbe performance comique de Steve Coogan, qui a joué pendant des décennies. Mais le mérite en revient également à Neil et Rob Gibbons, qui ont écrit pour tous les projets de Partridge depuis Mid Morning Matters en 2010. Créés à l’origine en tant que contenu sponsorisé, ces courts sketches n’avaient pas le droit d’être aussi drôles qu’ils l’étaient. La longévité infatigable de Partridge a été confirmée en 2011 par l’autobiographie I, Partridge : We Need to Talk About Alan (Moi, Partridge : Nous devons parler d’Alan).
Il s’agissait d’un personnage dont les capacités comiques pouvaient être exploitées dans de nombreux contextes, qu’il s’agisse de fausses émissions de radio, de fausses émissions de chat ou de faux documentaires. Et c’est sans compter les livres, les mémoires, les récits de voyage… Il travaille même sur des films (bien qu’Alpha Papa soit le projet Partridge que je préfère le moins).
Maintenant que le personnage est si bien établi, vous pouvez l’intégrer dans n’importe quel média. Des podcasts, d’autres livres, un spectacle sur scène (Stratagem) et bien d’autres choses encore montrent qu’il est aussi drôle qu’il l’a toujours été. La récente série télévisée This Time… fait partie de ses meilleures productions.
Le couronnement du roi a montré qu’Alan peut s’immiscer dans n’importe quel événement avec son commentaire unique. Sur les réseaux sociaux, l’émission « Accidental Partridge » égaye mon fil d’actualité en montrant de vraies personnes trébuchant sur des faux pas Partridgeiens. Et je ne peux pas entendre parler d’une émission de téléréalité à la sonorité terrible sans imaginer le meilleur du Norfolk allongé sur un lit de la Travel Tavern, en train de parler dans son dictaphone.
Alan Partridge est hilarant depuis plus de 30 ans, et il devrait continuer à être commandé pour les décennies à venir. Ou est-ce que c’est juste moi ?
- C’est moi ou les clowns ne devraient pas être autorisés dans les films d’horreur ?
- Est-ce que c’est moi, ou est-ce que c’est la meilleure époque pour l’animation ?
- C’est moi, ou les super-héros devraient-ils être moins « buff » ?