Ce jeu d’agriculture de type Stardew Valley est encore plus sombre que ce à quoi je m’attendais.

« Tous les enfants vont mourir aujourd’hui. Ce sont les premiers mots qui me sont adressés dans Harvest Island et ils résonnent dès lors dans mes oreilles. C’est une introduction plutôt choquante à un jeu très choquant, que le développeur Yobob fait bien de tempérer avec le genre d’aventure apaisante au style pixel art lumineux que l’on attendrait de quelque chose comme Stardew Valley.

En termes de gameplay, Harvest Island se rapproche de Potion Permit par l’importance qu’il accorde à l’histoire et à l’exploration. Dès le départ, vous avez la possibilité de jouer en mode histoire ou en mode normal, ce dernier étant plus axé sur les éléments d’agriculture et d’artisanat. Je suis très heureux d’avoir opté pour ce mode et d’avoir ajouté un peu de légèreté à l’expérience au lieu de viser l’histoire pure ; malgré son apparence charmante, Harvest Island est l’un des jeux indépendants les plus troublants auxquels j’ai joué depuis longtemps.

Des familles heureuses

Harvest Island

(Crédit photo : Yobob Games)

L’arrosage des carottes est un répit bienvenu après une séquence d’ouverture éprouvante. Harvest Island réussit à subvertir son propre genre et son propre style contre mes attentes, passant d’un jeu douillet à une horreur pastorale sombre avec une brusquerie délibérée.

Tout commence assez bien. Dans la peau de Will, accompagné de mon agaçante petite sœur, je suis envoyé par mon père pour effectuer les tâches de la ferme. Il s’agit principalement de ce à quoi on peut s’attendre : aller chercher des œufs, traire les vaches et les chèvres, et en faire une offrande aux dieux.

Pleins feux sur les indépendants

Petit chat, grande ville

(Crédit photo : Double Dagger Studios)

Cette aventure de bac à sable en forme de chat offre un terrain de jeu parfait pour se perdre

C’est vrai : dans cette ferme, il faut apaiser les dieux pour s’assurer une récolte abondante. C’est en tout cas ce que dit mon cher papa, qui me rappelle chaque jour de m’occuper de ma petite sœur, même si elle gémit et pleurniche à mes trousses pendant que je m’acquitte de mes tâches. Mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter de ces offrandes. Pas tant que je fais ce qu’on me dit et que je ne fouille pas dans ce qui ne me regarde pas. Mais plus j’en trouve, plus je me pose de questions.

Lire la suite  13 jeux d'horreur à venir en 2024 qui prouvent que c'est l'année de l'étrange

« Tous les enfants vont mourir aujourd’hui. Ce sont les premiers mots qui me sont adressés dans Harvest Island et ils résonnent dès lors dans mes oreilles. C’est une introduction plutôt choquante à un jeu très choquant, que le développeur Yobob fait bien de tempérer avec le genre d’aventure apaisante au style pixel art lumineux que l’on attendrait de quelque chose comme Stardew Valley.

L'île des moissons

En termes de gameplay, Harvest Island se rapproche de Potion Permit par l’importance qu’il accorde à l’histoire et à l’exploration. Dès le départ, vous avez la possibilité de jouer en mode histoire ou en mode normal, ce dernier étant plus axé sur les éléments d’agriculture et d’artisanat. Je suis très heureux d’avoir opté pour ce mode et d’avoir ajouté un peu de légèreté à l’expérience au lieu de viser l’histoire pure ; malgré son apparence charmante, Harvest Island est l’un des jeux indépendants les plus troublants auxquels j’ai joué depuis longtemps.

Des familles heureuses

(Crédit photo : Yobob Games)

L’arrosage des carottes est un répit bienvenu après une séquence d’ouverture éprouvante. Harvest Island réussit à subvertir son propre genre et son propre style contre mes attentes, passant d’un jeu douillet à une horreur pastorale sombre avec une brusquerie délibérée.

Tout commence assez bien. Dans la peau de Will, accompagné de mon agaçante petite sœur, je suis envoyé par mon père pour effectuer les tâches de la ferme. Il s’agit principalement de ce à quoi on peut s’attendre : aller chercher des œufs, traire les vaches et les chèvres, et en faire une offrande aux dieux.

Pleins feux sur les indépendants

(Crédit photo : Double Dagger Studios)

Cette aventure de bac à sable en forme de chat offre un terrain de jeu parfait pour se perdre

Frenk Rodriguez
Frenk Rodriguez
Bonjour, je m'appelle Frenk Rodriguez. Je suis un rédacteur expérimenté avec une forte capacité à communiquer clairement et efficacement à travers mes écrits. J'ai une connaissance approfondie de l'industrie du jeu et je me tiens au courant des dernières tendances et technologies. J'ai le souci du détail et je suis capable d'analyser et d'évaluer les jeux avec précision, et j'aborde mon travail avec objectivité et équité. J'apporte également une perspective créative et innovante à mes écrits et analyses, ce qui contribue à rendre mes guides et critiques attrayants et intéressants pour les lecteurs. Dans l'ensemble, ces qualités m'ont permis de devenir une source fiable d'informations et d'idées dans le secteur des jeux vidéo.